Avoir la force d’être faible !
Celui qui sait ne parle pas, celui qui parle ne sait pas.. « Lao-Tseu »
Quand nous remarquons que nous nous fabriquons une image de force invincible, de profonde sagesse en pensant que nous sommes déjà avancé dans une démarche spirituelle et que nous parlons beaucoup et avec emphase de nos expériences de méditation, il serait peut-être temps de nous remettre en question en nous demandant si nous fuyons notre propre vulnérabilité ou un chagrin personnel ou une peur quelconque.
Lorsqu’on est vraiment fort il n’est pas nécessaire de le faire savoir aux autres, encore moins à soi-même. Il est préférable de se permettre d’avoir des émotions, de pleurer, de ne pas se sentir obligé d’avoir une opinion sur tout ni de paraître invincible.
Notre force réside en ce qui paraît être notre faiblesse.
Et ce qui passe pour de la force n’est souvent qu’une faiblesse qui masque notre angoisse.
Cela n’empêchera pas cette façade d’être aussi convaincante pour nous-même que pour les autres.
Exercice:
Faire l’expérience de réagir avec souplesse quand notre réaction et de nous montrer dur, d’être généreux quand nous avons tendance à être avares, de nous ouvrir quand note réflexe est de nous fermer sur le plan émotionnel.
Quand nous éprouvons de la peine de la tristesse, laisser ses sentiments s’installer en nous. Se permettre des sensations. Remarquer comment nous qualifions le fait de pleurer ou de nous sentir vulnérables. Abandonner les étiquettes.
Se laisser aller aux sensations en cultivant la plénitude du moment présent et en observant les qualifications de bon et de mauvais, de haut et de bas, de faible et de fort jusqu’à ce que nous nous apercevions qu’ils sont inadéquats pour pleinement décrire notre expérience.
Être avec l’expérience même, présent et vigilant, faire confiance à notre force ultime.